Le 11 juillet à Alger
Nous sommes allés à
la messe à la Cathédrale d’Alger. Architecturalement elle est conçue comme une tente
autour de laquelle court un vitrail continu. A chaque coin de cette
« tente » on voit un vitrail représentant successivement le buisson
ardent avec la main de Dieu qui béni son peuple, l’agneau de Dieu, le Saint
Esprit sous forme d’une colombe et … je ne me souviens plus de la dernière
représentation !
Oui nous sommes encore à Alger nous espérions obtenir une
autorisation pour passer
la frontière Algéro-Marocaine
en voiture nous venons d’avoir la réponse après de multiples négociations.
Nous avons décalé notre départ une nouvelle fois hier (les
gens de l’hôtel nous ont vu revenir trois soirs de suite ils devaient se
demander si nous allions partir un jour !!!). Bref ce matin nous avons donc eu une réponse négative malheureusement et nous sommes un peu
déçus ! Enfin….
Le 12 juillet 05
Bonjour à tous nous
voila donc dans le bateau qui nous mène au Maroc via l’Espagne en fait nous
avons dû opter pour cette solution finalement…
Nous allons essayer de prendre une correspondance pour le
Maroc ce soir inch Allah…. Encore une fois !!!
Je vous laisse
Félicie
Le 15 juillet 2005 à Meknès
au Maroc
Bonjour à tous comme je vous l’ai dit plus haut nous avons
donc atteint le Maroc après une très longue traversée qui a duré toute la
journée et une bonne partie de
la
nuit. Nous
sommes arrivés à Melilla à 5 heures du matin après
une nuit dans une cabine pour les filles et papa et sur le pont pour Jean-Paul
et Jérôme qui n’ont pas beaucoup dormi (ça a quand même des avantages d’être
une fille …) !!!
Notre premier objectif était Fès. Fès est l’une des quatre
villes impériales du Maroc, en effet le Maroc a changé quatre fois de capitales
pendant les différentes occupations. Fès serait une capitale fondée par la
première dynastie du Maroc par Idriss Ier qui estimait que Volubilis (à l’époque Oualili) était trop petite pour
servir de capitale (il faut savoir que Volubilis s’étend tout de même sur 40
hectares !).
Dès notre arrivée nous avons entrepris de trouver un hôtel
nous avons déniché quelque chose de pas trop cher mais nous avons eu quelques
surprises des coléoptères avaient entrepris d’habiter cet hôtel !!! (Comme
dit Jean -Paul nous avions loué des chambres de deux et nous étions 150
cherchez l’erreur).
Papa, Jean-Paul, Jérôme, Domitille et moi nous sommes
ensuite allés visiter le quartier de Fès el Bali qui est vraiment très vivant.
En effet nous marchons dans les petites ruelles grouillant de monde et nous
nous trouvons nez à museau avec des mulets chargés de marchandises diverses et
variées « Balek,balek » crient les conducteurs, faites attention et
laissez passer. Vous entrez dans cette médina en passant par le marché aux
fruits et légumes les étalages sont chargés de Tomates de toutes tailles, de
melons jaunes et blancs, de Pastèques juteuses, de prunes, de raisins
délicieux…
Puis lorsqu’on s’enfonce dans les rues nous trouvons les
boutiques de Babouches en tous genre. Nous étions tous à la recherche de
Babouches de bonne qualité sans carton à l’intérieur (nous sommes des
professionnels de la babouche maintenant !!!) *.
Il faut savoir que Fès est très connue pour la fabrication
de Babouches et de cuir. En effet le cuir est tanné et coloré sur place nous
avons été visiter l’artisanat et c’est vraiment très intéressant nous avons pris
des photos que je vais essayer de mettre sur le blog (Inch Allah).
Le travail du cuir commence par la « tonsure de la
peau » un fait ils doivent plonger la peau dans un liquide qui dissous la
racine des poils je pense ce qui leur permet d’enlever très facilement la
laine.
Une fois ce travail effectué les peau sont essorées dans un
grand tonneau de bois qui tourne.
Puis elles sont mises à sécher. Une fois sèches elles sont
colorées elles sont plongées dans de grands bassins qui correspondent à des
colorations différentes et pour qu’elles trempent bien les tanneurs les
plongent à l’aide de leurs pieds ils sautent en se hissant sur leurs bras dans
le bassins jusqu’à ce que la peau ait la bonne teinte. Ensuite elles sont
remises à sécher puis vendues à des commerçants ou aux artisans.
Nous avons visité aussi des Medersas. Les Medersas sont des
écoles coraniques où les étudiants travaillaient non seulement sur le Coran
mais apprenaient aussi la médecine les
mathématiques et les autres sciences. L’agencement de ces medersas était le
même pour les deux medersas que nous avons visité : en entrant une lourde
porte de bronze sculptée très finement puis sur la droite un escalier qui mène
à l’étage supérieur où dormaient les étudiants (nous n’avons malheureusement
pas pu voir les chambres de ces messieurs parce qu’elles étaient en
restauration…) vous laissez cet escalier derrière vous et vous pénétrez dans
une grande cour dotée, au centre, d’une fontaine. Sur le côté droit une pièce
assez spacieuse où se tenait la
classe. Dans le fond se trouve une Mosquée où les élèves faisaient les
cinq prières de la journée entre deux leçons…
Nous avons admiré les artisans au travail les ébénistes les couturiers les
tonneliers (je ne sais pas si on appelle comme ça les gens qui fabriquent des
tonneaux et si ce n’est pas le cas je demande aux uns et aux autres de bien
vouloir me pardonner ce barbarisme…)
Papa a encore acheté deux couvertures très jolies (la voiture
est bourrée à craquer) et des babouches pour Jean Paul des Vraies jaunes !
Nous sommes rentrés épuisés mais ravis de ce bain de
souk !!!
Après une bonne nuit nous avons été visiter
la Synagogue Ibn Danan qui est l’une la plus vieille de la ville. Puis nous sommes retournés à la médina
pour acheter des babouches que nous avions repéré pour moi !!! Elles sont
Splendides et SANS CARTON 100% pur cuir !!!!
Nous avons ensuite pris la route chacun avec une paire de
babouches en malle vers Meknès.
Nous avons trouvé un hôtel très convenable tenu par des gens
très gentils. Après avoir déjeuné de fruits achetés dans le souk de Fès, nous
sommes partis pour Bab el Mansour qui est une porte impressionnante de par ses
proportions et de par la finesse des
sculptures.
Nous sommes allés visiter le
Palais Jamaï lequel était un palais de type andalous. Les plafonds de cèdres
sculptés et peint sont splendides j’ai décrété que j’aurai les mêmes chez moi
(dans une autre vie !). Les carrelages de toutes les couleurs égayent cet
immense palais. Nous avons pu voir une exposition temporaire de tapis berbères
datant que la fin du XIXe début XXe s.
Après cette visite nous avons été
voir ce qu’était la maison d’hôte (signalée un peu partout dans la ville). Il
s’agit d’une maison de famille transformée en hôtel magnifiquement aménagé.
Tout est soigné au bouton et si vous avez l’occasion de passer à Meknès je vous
conseille vivement d’aller y faire un tour rien que pour le coup d’œil ou pour prendre le
thé ou pour y dormir même…
Nous nous sommes un peu perdus dans la médina mais grâce à un monsieur nous avons retrouvé la voiture
nous avons été dîner dans un restaurant italien qui servait du JAMBON chose que
les autres n’ont pas mangé depuis 3 mois !!!
Aujourd’hui donc le 15 nous sommes
allés à Volubilis ce matin assez tôt pour éviter la chaleur.
Volubilis est un site où l’on
peut admirer des vestiges Romains. Parmi lesquels des mosaïques très bien
conservées. L’une d’elles représente les douze travaux d’Hercule, une autre représente
les Nymphes se baignant et qui sont observées par un indiscret lequel fût
transformé en cerf et mangé par ses propres chiens de chasse. On peut voir aussi outre les nombreuses
mosaïques de ce site, l’arc de triomphe érigé par Marc-Aurèle en l’honneur de
Caracalla et de sa mère lesquels avaient
attribués aux berbères de Volubilis la citoyenneté romaine et l’exonération
d’impôt !
Une des choses les plus
intéressantes du site est la presse pour faire de l’huile d’olive. En effet une
poutre en cèdre est fichée dans le mur elle repose sur des sacs de pulpes
d’olive lesquels sont compressés par le poids naturel de la poutre l’huile de
la première pression est de meilleure qualité et elle est utilisée pour la cuisine.
Une fois
qu’on a récolté cette huile à l’aide d’une poulie reliée à la poutre on
augmente la pression sur les sacs et
l’huile de la deuxième pression est récoltée et acheminée par des rigoles vers
les bassins de décantation. Cette deuxième huile sert aux lampes ou pour les
cosmétique étant d’une qualité mineure. (Voir le schéma très mal fait mais qui
pourra peut être vous éclairer)
Une fois l’huile dans les bassins
de décantation les romains ajoutaient de
l’eau pour séparer le déchet de l’huile ainsi l’huile surnageait et atteignait
des trous pratiqués aux endroits où l’on mettait les amphores que l’on
remplissait de cette manière.
Voila ensuite nous sommes rentrés nous reposer et mettre à
jour nos journaux…
Je vous embrasse j’essaye de vous l’envoyer demain ou après
demain je ne pense pas que ce soir ce soit possible
Félicie
*nous sommes des spécialistes de la babouche pour savoir
s’il y a du carton dans une babouche il faut la plier en deux et si elle est
souple et que la semelle ne se fissure pas c’est qu’elle est 100% pur cuir!!!
mercredi 20 juillet 2005
Bonjour à tous contrairement à ce que j’avais écrit la
dernière fois je n’ai pas trouvé le
temps d’aller dans un cyber-café peut être demain…Inch Allah
Donc depuis que je vous ai écrit il s’est passé beaucoup,
beaucoup de choses !!!
Nous avons pris la route de Meknès vers Midelt c'est-à-dire
que nous avons fait étape dans le haut Atlas. Pendant la route nous nous sommes arrêtés dans une forêt
de cèdres où il y avait des singes !!!
Nous avions acheté des cacahuètes pour eux et alors que j’en
présentais une pour que l'un des singes la prenne et la mange, alors je le vois se lever, et
il commence à tendre la main et promptement il me prend le sac que j’avais dans l’autre main !!! ce n’est
pas pour rien que l’on a cette expression : « malin comme un
singe » !!!
Alors qu’il s’était éloigné Jean Paul a voulu récupérer les
cacahuètes restantes et notre singe est arrivé en courant et a coursé Jean Paul
jusqu’à ce qu’il soit suffisamment loin pour ne pas réitérer sa tentative
d’usurpation de propriété de cacahuètes !!!
C’était vraiment très amusant de les voir il y en a même un
qui est monté sur le capot de la voiture pour récupérer un quartier de
pomme !!!
Nous avons ensuite repris la route en longeant des paysages
magnifiques jusqu’au Monastère de Notre Dame d’Atlas où se trouve une
communauté de moines trappistes parmi eux se trouvent frère Amédée et Frère
Jean Pierre. QUI SONT ILS ? Allez vous me demander.
Ils sont avant tout des Hommes qui ont donné toute leur vie
pour Dieu pour le meilleur comme pour le pire. Ce sont aussi des moines qui
étaient au monastère de Tibhirine lors de l’enlèvement des moines. Il y avait
aussi Claire la sœur de Christian l’ancien prieur de Tibhirine qui a disparu
malheureusement avec les 6 autres moines.
Pourquoi y a-t-il deux « rescapés » ?
en fait les gens qui ont enlevé et assassiné les moines pensaient qu’ils
n’étaient que 7 alors qu’en réalité ils étaient 9 une fois qu’ils en avaient
pris 7 ils n’ont pas fouillé pour savoir s’il y en avait d’autres…
C’était vraiment très très émouvant de les entendre raconter
leur histoire.
En fait ils avaient reçu l’ordre de l’armée d’Algérie de
partir avec la communauté de Notre Dame d’Afrique et celle de Santa Cruz parce que leurs emplacements
respectifs devaient soi disant servir de points stratégiques. Le nonce leur
avait dit de se préparer à partir mais de ne pas bouger tant qu’ils n’avaient
pas reçu d’autres ordres de sa part. Alors les moines s’étaient organisés pour
pouvoir partir à tout moment en emmenant de quoi célébrer l’Eucharistie et
leurs affaires personnelles.
Puis Monseigneur est allé voir le président de
l’époque qui leur a répondu qu’il ne gouvernait pas seul alors Monseigneur est
allé voir le chef de l’armée qui leur avait donné l’ordre de quitter l’Algérie
afin de faire cesser toutes les pressions et les intrusions de l’armée dans les
monastères. Les journaux ont fait de la pub et toute l’Algérie et le monde
entier a su que Monseigneur était intervenu non auprès du président mais auprès
du chef de l’armée pour obtenir la permission de rester en Algérie dans les
monastères. Et les intrusions et les pressions ont cessé le chef de l’armée a
réussi à faire savoir qu’il possède aussi une influence sur le pouvoir.
La nuit du 24 décembre 1996 alors que les frères se
préparaient à fêter Noël… le père Jean Pierre était à la sacristie en
train de préparer la messe et il entend derrière lui : «
Jean Pierre viens ici. » alors le père va voir ce qui se passe et il tombe
sur un jeune homme armé d’une vingtaine d’année déguisé en militaire, il lui
demande ce qu’il y a et le jeune ne lui répondant rien il retourne à la sacristie à
ses affaires. A nouveau le pseudo militaire l’appelle « Jean Pierre viens
ici » alors le père va voir le jeune parce qu’il se dit que s' il n’y va
pas il risque de l’énerver et d’y passer. Le jeune lui fait signe de le suivre
et les voila parti dans le cloître l’un avec une arme et l’autre avec son chapelet
ils croisent Michel le cuisinier qui était en train de préparer les chocolats
pour Noël le militaire lui fait signe de suivre alors Michel le suit et laisse la cuisine.
En chemin ils
croisent encore Christophe qui lui aussi est prié de suivre la marche.
Ils arrivent au bout du couloir où les attend un homme d’une
grande taille avec un turban. L’homme en question demande à parler au chef. Le
prieur Christian arrive donc et commence par recadrer les choses : « On
pose les armes on ne prend pas d’armes dans cette maison. ».
Le chef demande à Christian s’il peut lui parler Christian
accepte à une condition que le bonhomme lâche ses armes. L’homme au turban
s’exécute et il se dirige avec le prieur pour discuter sous la statue de
la Sainte Vierge.
L’homme
au turban voulait trois choses : que le médecin (un des moines qui avait
80 ans était médecin) vienne avec eux dans la montagne pour que les blessés
soient soignés, ils voulaient ensuite des médicaments et de l’argent. Christian a tout refusé. D’abord le médecin est
trop vieux il a de l’asthme il doit rester là et si les soldats veulent se
faire soigner ils n’ont qu’à venir au dispensaire où ils seront soignés comme
tout le monde. Pour les médicaments s’ils viennent au dispensaire ils auront
des médicaments là bas. Enfin pour l’argent Christian lui a dit qu’ils n’en
avaient pas tant que ça et que ce qu’ils gagnaient en travaillant ils s’en
servaient à la fois pour les pauvres mais aussi pour vivre. Ce point là était
plus difficile à accepter que les autres pour notre turban mais Christian lui
dit :
« Savez vous quel jour vous venez ?
-Non
- Nous nous apprêtions à fêter la venue du Prince de la
Paix.
-Excusez moi » et il est parti en disant qu’il
reviendrait…
Une fois qu’ils étaient partis les moines sont retournés à
leurs occupations mais seuls 7 moines avaient été obligés de suivre les soldats les deux derniers moines s’étaient cachés dans les cuves à vins qui
étaient désaffectées. En effet ils s’étaient dit qu’en cas de problème chacun
devait se débrouiller pour se cacher là où il le pouvait. Ainsi pour les 'soldats' dans le monastère il n’y avait que 7 moines…
D’après le père Christian il y avait trois choses pour
lesquelles il serait pardonné de ses crimes (il faut savoir qu’une semaine plus
tôt 12 croates avaient été égorgés non loin du monastère probablement pas les
mêmes gens…)
D’une part il n’est pas venu au dispensaire lorsqu’il était
blessé pour se faire soigner d’autre part il a accepté de déposer ses armes
pour respecter la maison de prière qu’est le monastère, enfin il est parti
quand Christian lui a dit que c’était Noël.
Quelques mois après dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 le
père Jean Pierre qui était portier entend des bruits et se réveille il était
aux alentours de 1 heure du matin. Il entend la voix du prieur et se dit qu’il a
entendu les gens sonner avant lui et qu’il est allé leur parler et qu’il règle
tout. Alors le père Jean Pierre se lève et se met en prière au pied de son
lit, et attend au bout d’un quart d’heure il n’entend plus de bruits alors il
se dit que Christian a dû régler le problème et il se recouche.
Mais le père Amédée qui lui était dans une cellule située
près de celle du prieur n’entendant plus de bruit est allé s’assurer que tout
allait bien il va dans la cellule de Christian et trouve tous ses papiers
retournés tout retourné et la cellule vide,il va dans la cellule des autres
frères et là aussi il les trouve toutes vides. Alors il va vérifier si leur
hôte est encore là (ils avaient eu une réunion la veille) et il trouve l’hôte
en question qui était lui aussi prêtre celui-ci raconte au père Amédée qu’il était en train de dormir quand il
a entendu du bruit, il a entrouvert sa porte pour voir ce qui se passait et un
soldat lui a fait signe de disparaître il a entendu quelqu’un dire « ça va
il y en a 7 on peut y aller… » Et ils sont partis.
Le père Amédée est allé voir si Jean Pierre était là et
c’est à cet instant que le père Jean Pierre a su que les autres moines avaient
été enlevés.
Pendant 56 jours ils ont été tenus en captivité sans qu’il
n’y ait aucune nouvelles et ils ont été égorgés le 21
mai 1996. Par qui ?
C’est un mystère encore aujourd’hui…
Ce qu’il est important de savoir c’est qu’ils sont restés
par Amour pour leurs frères algériens. D’ailleurs Christian a laissé un
testament très, très beau que l’on pourra vous faire lire en rentrant.
Voila l’histoire très émouvante de ces moines de ces
passionnés de Dieu.
Nous sommes aussi
allés rendre visite aux sœurs qui ont un très joli atelier de tapisseries et de
broderies et qui nous ont fait partager
leurs joies d’être là où elles sont avec le ministères qu’elles ont à accomplir
qui est réellement très beau.
Nous avons dormi chez
les moines et sommes repartis après le déjeuner dimanche direction Marrakech.
A Marrakech nous avons trouvé un Hôtel très bien avec du
personnel vraiment très gentil j’en profite donc pour faire de la pub il s’agit
du Pacha Hôtel avec clim et un prix raisonnable et de surcroît un très bon
emplacement à la fois près du centre ville mais pas dans le brouhaha des
rues animées.
Le lendemain de notre arrivée nous avons été visité le
fameux souk de Marrakech où chose mémorable dans l’histoire du voyage j’ai
trouvé des chaussures !!! (Dans chaque souk papa me disait tu trouveras
moins cher ailleurs ou alors il n’y avait pas ce que je voulais je commençais à
désespérer de trouver des chaussures. Du coup je suis sortie du souk avec deux
paires de chaussures !!!! Bref merci Félicie pour cette petite parenthèse
sans aucun intérêt !).
Outre les chaussures nous avons trouvé des sacs une écharpe
en soie végétale c’est une soir fabriquée à partir des fibres de
l’aloès !! qui donne un tissus à reflets comme la soie véritable!
Ah oui c’est vrai j’oubliais nous avons aussi acheté des
tapis (encore !) nous en sommes à 8 tapis plus deux couvertures !!! Papa
s’est fait faire des vareuses en tissus….
Nous avons fait donc des petites folies mais nous sommes
rentrés très heureux de notre journée qui s’est finie par une promenade en
calèche.
Avant de commencer nos pérégrinations nous sommes allés voir
le Minaret de la Koutoubia qui est vraiment très joli il date du XXII ° siècle. Alors que nous faisions le tour pour
trouver l’entrée de la mosquée nous tombons sur quelqu’un de vraiment très
gentil qui en sortait. Papa lui demande si nous pouvons entrer nous aussi mais
les mosquées sont réservées aux musulmans au Maroc et nous n’avons pas le droit
d’y entrer cependant ce monsieur nous convie à prendre le thé chez lui
c'est-à-dire dans la Mosquée en effet il est conservateur de la mosquée et il y
habite depuis que son père est mort. Il se trouve que ce monsieur est aussi le
cousin du roi et nous avons d’autant plus été honoré de son accueil chaleureux
ils étaient, lui sa femme et sa fille vraiment adorables. Leur fils faisant ses
études à Lille nous leur avons laissé nos coordonnées pour qu’il vienne à la
maison, et eux nous ont laissé les leurs pour qu’on revienne dans notre famille
marocaine et que l’on continue à rester en lien.
Le lendemain nous sommes allés voir quelques très jolis
magasins de décoration qui se trouvaient dans notre quartier puis nous sommes
partis à la quête d’un costume pour le sieur Jean Paul qui voulait être chic
pour le mariage de son frère « Tu comprends maman j’ai tellement grandi…
plus rien ne m’ira ! ».
Nous avons enfin trouvé après avoir fait tous les magasins possibles
et imaginables de Marrakech susceptibles de vendre des costumes.
L’après midi nous avons élargit un peu notre culture en
allant visiter les tombeau Saadiens mais nous voulions aller voir un musée qui
était fermé malheureusement nous en avons profité pour trouver deux trois
bricoles qui nous manquaient puis nous sommes retournés à l’hôtel.
Le lendemain nous avons pris la route pour Casablanca où
nous avons déjeuner pendant que papa était en rendez vous.
Puis nous avons continué notre route fait une étape à Rabat
où nous avons déambulé dans le souk. Le soir nous avons dormi au continental à
Tanger un hôtel superbe et nous avons pu faire la grasse matinée ce matin ce
qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps !!!
Voila en ce moment nous sommes dans le bateau qui nous
ramène sur le continent Européen ! Eh oui à nous
l’Espagne !!!